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Aller vers les électeurs

Combien sont ils ceux qui devront rendre des comptes aux futures générations de leur passivité, de leur indifférence, de leur soutien même aux politiques d'austérité pratiquées ou suggérées face aux inégalités qui se creusent entre les couches populaires et une extrême minorité de nantis.

Chacun de nous est confronté à ces offres politiques qui tentent comme nous le répétons si souvent, de faire croire à un fatalisme qui résulterait du manque de moyens pour solutionner l'aggravation du pouvoir d'achat, la désaffection des services publics et des systèmes de sécurité sociale.

Mais nous sommes également de plus en plus confrontés à une offre politique qui se voudrait la bonne alternative et qui canalise le désespoir, une forme de révolte devant une réalité faites de souffrances bien réelles. Vous aurez compris qu'il s'agit du Front National.

Si les français peuvent juger des politiques conduites depuis des décades par, tour à tour, la droite et le Parti Socialiste (et non la gauche dans son ensemble) ils ne peuvent que se questionner sur ce que leur promet l'extrême droite. Cette dernière, comme cela a été le cas dans le passé, fonde sa stratégie sur la critique de ce qui se fait. Dont la négativité est relativement facile à démontrer.

Mais comme il faut donner des perspectives, au risque si on ne le fait pas de ne pas être crédible, le Front National développe à outrance son populisme en puisant dans la population les réflexes que lui même a provoqué (mais pas tout seul) en alimentant la stigmatisation des populations d'origine immigrée, celle des politiques qui exercent le pouvoir, des fonctionnaires, etc.

Mais il ne se limite pas à cela et pousse l'imposture jusqu'à emprunter des arguments développés par les communistes et leurs alliés du FDG, n'hésitant pas à s'en prendre à la finance et au capitalisme en général. Ce qui ne laisse pas insensible nombre de salariés, de retraités, peut être même de jeunes dans la difficulté.

Une bonne partie de nos compatriotes s'y laissent prendre. Et nul doute que cela peut avoir, si l'on ne clarifie pas les choses des effets dans les élections à venir.

Alors comment réagir à de tels arguments fruit d'un populisme sélectif, ciblant particulièrement l'électorat qui aurait toutes les raisons de voter à gauche ?

En définitive il est de simples moyens pour démystifier le FN.

Posez les questions relatives au programme social qu'il prétend défendre en matière de salaires, de retraites, de protection sociale, de services publics (santé, éducation, etc.), de logement, etc.

Posez la question des moyens envisagés : quelle politique fiscale (revenu, taxe foncière et d'habitation), comment mettre un terme à la fraude fiscale, etc. ?

Interrogez l'électeur et non le militant conditionné qui vous détournera sur le discours classique de la préférence nationale, sur le "patriotisme" économique (pour qui ?) sur la nécessité de l'isolement national (dangereux pour le progrès social et la paix), etc.

N'oubliez pas : "Presque toujours nos contradicteurs ne répondent pas aux objections que nous leur avons opposées, mais aux sottises qu'ils nous prêtent" (François Mauriac)

Alors ne perdez pas de temps avec les responsables politiques venus d'ailleurs, adressez vous directement à l'électeur, et à tous les électeurs.

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le 01 May 2014

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