Accueil
 

Les sites amis

 
 
 

Quand un échec électoral nous rappelle les mots du poète et nous rappelle à une autre conception de l'individu.

Les élections municipales auront eu le mérite, mais aussi l'inconvénient, de révéler des différences importantes, si j'osais je dirais des cultures politiques différentes entre militants communistes et autres militants de gauche qui partagent évidemment un espoir de voir la société s'améliorer et se transformer pour une vie meilleure.

De chaque expérience naissent des idées qui à leur tour appellent d'autres expériences. A quelque niveau que ce soit, dans quelque domaine que ce soit la pensée et l'action se confrontent et nous vivons cette confrontation avec notre spécificité d'être humain particulier, unique mais aussi porteuse d'un universel qui nous rapproche inexorablement

Quand tombe sur nous et ce que nous percevons de la réalité une foule d'idées diverses contradictoires, nous sommes à la merci de qui crie le plus fort et nous submerge d'apparences trompeuses, il est bien difficile de faire le tri, de trouver le temps d'une sélection Comme dit le poète "quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle" et plus loin ajoute "l'espoir vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, sur mon crâne incliné plante son drapeau noir" il faut rappeler qu'à nos déceptions doivent se substituer nos luttes.

Car enfin aujourd'hui si succombent nombre d'esprits sous la pression d'un"peuple muet d'infâmes araignées" qui tend "ses filets au fond de nos cerveaux", demain s'éveillera forcément, sous l'effet de la parole vraie et surtout des besoins de la population, une prise de conscience des réponses possibles qu'à ce moment là ils sauront arracher à la déception ambiante !

Mais c'est bien connu, chacun peut interpréter les mots du poète à son avantage. Au fond le poète ne fait pas l'histoire, il ne fait que l'interpréter, parfois tellement magistralement avec une sorte de prémonition, comme en signe d'avertissement, que l'on ne peut que faire appel à son message.

Mais les poètes sont peu lus et ceux qui les lisent n'ont pas nécessairement l'inspiration et la position qui convient pour faire bon usage de leur poésie. Et puis il faut toujours se méfier car il en est qui ne se gênent pas pour faire usage d'un génie de la poésie comme d'autres peuvent le faire d'un génie de la politique (voyez qui se permet de célébrer Jaurès)

Les peuples en souffrance savent bien ce qui leur manque, et les peurs de la révolte qu'entretient tout autant la pauvreté pour certains que le petit confort pour d'autres, paralysent des espoirs que détournent les destructeurs de solidarité : tous ceux qui entretiennent et mettent en opposition les différences au nom d'un individualisme détaché de ses racines sociales !

Au fond la question est de savoir comment inverser la tendance et opposer à cet individualisme rabougri celui qui nait de la richesse d'une conception l'individu avant tout être social. Tout un programme...

A LIRE DANS L'HUMANITE DIMANCHE

Jean-Claude Kaufmann : « L’individu se voit contraint de définir seul le sens de sa vie »

Lucie Fougeron, Humanité Dimanche

Samedi, 26 Avril, 2014

Dans l'Humanité Dimanche. Qu’est-ce qui est à l’œuvre dans la fabrication de notre identité, notion devenue omniprésente, voire obsessionnelle, sans être clairement définie ? Au vu de la montée de l’intolérance et de la banalisation du racisme, l’enjeu est de taille. C’est ce qui conduit Jean-Claude Kaufmann, directeur de recherche au CNRS, à prendre position, avec son dernier ouvrage, sur un terrain où on ne l’attendait pas. Et s’il est connu comme le sociologue des petites choses du quotidien, celles-ci sont un moment de l’élaboration théorique de sa sociologie de l’individu. Décelant dans les actuelles dérives identitaires un cocktail explosif, il veut contribuer à leur compréhension pour mieux les combattre.

Il y a actuellement 0 réactions

Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires.

 

le 26 avril 2014

A voir aussi