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Situer l'Europe dans le mouvement historique que détermine la lutte des classes

La lutte des classes est partout présente dans le monde ou nous vivons. Elle n'est pas prête de s'estomper. Elle apparaît plus clairement dans les conflits sociaux, pas toujours dans les révolutions qui s'en prennent à un système donné et veulent l'abattre, encore moins dans les combats électoraux, édulcorés et faussés par les interventions médiatiques et économiques des classes dominantes au pouvoir. Dans cette dernière situation elle est cependant tout autant réelle que dans les deux premières.

Cela veut dire qu'il faut commencer par éclairer les électeurs et tenter de leur rappeler ce que nous disons souvent ici : il y a 95 % qui appartiennent aux catégories et classes exploitées où s'auto exploitant et seulement 5 % qui peuvent avoir un intérêt économique qui les lie aux exploiteurs. Certains utilisant même le rapport de 1/99. Mais peu importe, nous savons tous que sur le plan économique ces ordres de rapports sont suffisamment éclairants pour situer la nature du conflit et ses dimensions.

Il n'en demeure pas moins que sur le plan idéologique les choses s'inversent et que les intérêts de cette écrasante majorité se trouve réduite jusqu'à ne recueillir que de faibles appuis politiques, parfois insignifiants, parfois conséquents.

Cela peut varier d'une époque à l'autre, d'un pays à l'autre. Ainsi le rapport des forces sur le plan idéologique, en France a été, dans des circonstances particulières, favorable aux couches populaires exploitées parce qu'elles ont eu à mener des combats liant l'intérêt social et l'intérêt national (deuxième guerre mondiale). Mais nous n'avons pas été les seuls, en Europe notamment, à nous trouver dans cette situation. Et même si nous avons scellé cette majorité dans ce fameux programme du Conseil National de la Résistance, d'autres ailleurs, dans les pays du Nord autant que parmi ceux du sud ont connu des bonds en avant considérables dans le domaine de la démocratie, des libertés et du droit social.

Les classes dominantes de ces pays, affaiblies, n'ont eu de cesse avec le secours des Etats Unis, première puissance économique du monde, de freiner ce qui en réalité était contraire au libéralisme qui lui même a du faire des concessions engagées des après la crise de 1929.

Soixante dix ans après nous nous trouvons (les peuples européens) menacés mais pas nécessairement objectivement affaiblis comme le laissent penser les rapports de force politiques.

Les classes dominantes ont mis en place des dispositifs visant à se prémunir de la poussée socialiste, notamment en créant les conditions de l'élimination du danger que représentaient sur le plan économique et social les régimes dits communistes mais également de celui que représentaient les démocraties européennes où s'était développée une sorte de mixité économique prenant appui sur des secteurs nationalisés et accordant aux banques nationales des prérogatives importantes dans la conduite de politiques d'intérêt social et national.

L'Europe faisait partie de ces dispositifs notamment parce que l'Allemagne pourrait y jouer une rôle allant dans le sens du libéralisme.

L'objectif n'étant pas seulement, à l'époque, d'opposer à l'Union Soviétique un front anti communiste (ou au sens économique une démarche anti socialiste) mais de pouvoir aboutir comme c'est actuellement le cas aujourd'hui à cette libre circulation des marchandises (dont celle que constitue la force de travail, détermine la valeur des autres) pour accroitre les profits des sociétés multinationales (où pour être au goût du jour, transnationales)

L'affaiblissement des systèmes socialistes, l'effondrement du système soviétique, qui n'est pas dû qu'à des erreurs et fautes de l'intérieur mais aussi à la pression des classes dominantes à l'échelle internationale, conduit évidemment les communistes (attachés aux thèses marxistes) à repenser le mouvement vers la construction socialiste, à s'adapter et mieux comprendre la nouvelle situation faites de systèmes d'exploitations nouveaux mis en place par le libéralisme. Tout ce qui gravite autour du terme de mondialisation (ententes économiques, commerciales, militaires) en fait la démonstration.

Mais la lutte des classes n'en est pas moins atténuée et, c'est tout à fait logique, elle prend des formes différentes d''un pays à l'autre, d'un continent à l'autre. Elle prend appui sur des idéologies et systèmes qu'elle utilise en fonction des spécificités et possibilités nationales. Disons le franchement cela varie des démarches d'extrême droite à des démarches socio démocrates en passant par le libéralisme politique classique.

Une chose est sûre, elle ne lâchera rien sinon sous la contrainte populaire, car dans l'histoire de l'humanité il est prouvé que les peuples ont finalement le dernier mot même si parfois ils franchissent de douloureuses étapes d'erreurs et de confusions et se laissent entraîner par des obscurantismes politiques idéologiques ou religieux !

C'est à ce niveau que nous devons réfléchir sur le devenir de l'Europe, que le PCF avance des idées que chaque citoyen doit faire l'effort d'approfondir.

Ces questions, même si elles relèvent du bon sens, ne peuvent-être abordées sans une réflexion que modestement je tente de susciter, EN DIRECTION, NON D'INTELLECTUELS AVERTIS (ENCORE QUE ?) MAIS D'UNE JEUNESSE LOCALE PLUS APTE A ETRE POLITISEE QU'ON NE LE CROIT.

Du haut ou du bas (comme vous voudrez) de mes 78 ans je crois sincèrement irréversible la communication que provoque internet et s'il en est qui de temps à autre prennent le temps de me lire, je les appelle également à quitter leur toile et à s'engager dans le débat que nous leur proposons. Car pour eux il s'agit de construire des vies, leurs vies.

la cinq fait des siennes

Monsieur Calvi, cet article achevé j'ouvre mon écran de télé. Ou sont les opposants à la politique gouvernementale et à la pensée unique que vous véhiculez gaillardement ? Ecœuré une fois de plus je le suis au point de fermer ma télé mais pas ma gueule !

et Valls aussi

Monsieur Valls vous ne m'avez pas convaincu et certainement pas une majorité de français en faisant appel aux salariés et retraités(modestes, moyens, comme les baptisent les économistes) pour payer les inconséquences des politiques de vos prédécesseurs. Vous prétendez ne pas toucher aux minima sociaux, avouez que c'est la moindre des choses car avec 1100 € de smic net on ne vit pas très bien et qu'en est-il avec le RSA ou les minima de pension à 700 €. Et les jeunes de 18 à 25 ans qui n'ont rien...

Et les couches sociales (salariées ou non qui ont des revenus cinq fois, dix fois, vingt fois supérieurs, cent fois même) et les actionnaires de sociétés qui empochent les dividendes fruit du travail des autres, que leur demandez-vous ? Et les milliards soustraits à l'économie, détournés sur les marchés financiers ou carrément planqués dans les paradis fiscaux qu'en faites vous ?

Je vous accuse vous Premier Ministre et votre compère Président non seulement de conduire une politique injuste mais suicidaire ? Je vous accuse de préparer ou une coalition avec la droite ou le retour de celle ci avec ses extrêmes pour poursuivre et accélérer le pillage du pays car en fait c'est cela que vous préparez, que prépare la grande bourgeoisie dont vous êtes le serviteur zélé.

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le 16 avril 2014

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