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Vers un autre avenir pour la jeunesse

Il est bien connu que les chances données aux jeunes pour poursuivre leurs études dans de bonnes conditions est soumis à des injustices flagrantes, relevant essentiellement de la situation sociale et financière des parents, mais aussi des cultures dont ces derniers sont porteurs, de leur capacité à conseiller les jeunes dans le choix des enseignements et des apprentissages.

Enfin nul ne peut nier que la dépendance des jeunes vis à vis de leur famille ne leur apporte pas toujours la possibilité de travailler dans de bonnes conditions ce qui, pour un jeune qui a atteint la majorité n'est pas parfois sujet à des conflits familiaux qui aboutissent à des situations compliquées tant sur le plan matériel que psychologique.

Il est donc urgent qu'un jeune qui le souhaite puisse s'émanciper et acquérir pour cela une rapide indépendance économique qui conditionne son indépendance intellectuelle et morale.

Pour cela dès lors qu'il atteint sa majorité une rémunération doit lui être accordée ainsi que des aides concrètes pour des besoins essentiels comme le logement, la nourriture et pourquoi pas ses activités culturelles.

On nous rétorquera que cela a un coût et qu'il faudra le financer. Deux conditions à cela : le devoir d'accepter la formation pour le jeune et, pour la collectivité, mettre ces formations à sa disposition. Quant au financement il ne peut être compris que par l'universalisation du système avec un financement à charge des excédents du surtravail et donc en rapport avec le revenu du travail comme dans le système actuel de sécurité sociale avec indemnisation (en quelque sorte un pré salaire) à hauteur des nécessité.

Un tel système assurerait à tout individu une insertion sociale dont la société dans son ensemble serait bénéficiaire (former les futurs agents de production et d'ores et déjà en faire des consommateurs dans une économie ralentie) Il faut voir dans un tel dispositif non pas une mesure d'assistance mais bien une rémunération pour une fonction sociale indispensable. De plus ce système donnerait à la jeunesse, de quelque milieu social qu'elle soit issue, une autonomie réelle

Source de véritable responsabilité et pourrait au final s'insérer dans une véritable sécurisation du travail, tendant au chômage zéro !

Communiqué

Sept syndicats ont appelé à une nouvelle journée d'action le 28 avril pour réclamer le retrait de la loi Travail, à l'issue d'une intersyndicale qui s'est tenue dans la soirée, mercredi 6 avril. La CGT, FO, FSU, Solidaires, l'Unef, l'UNL et la Fidl "réaffirment fermement leurs revendications de retrait de ce projet de régression sociale" et appellent à "une nouvelle journée de grève interprofessionnelle et de manifestations", après la journée de mobilisation déjà prévue le 9.

"Face à l'entêtement du gouvernement à maintenir son projet, la détermination reste intacte et soutenue massivement par l'opinion publique, précise également le communiqué commun. Les organisations syndicales seront vigilantes aux annonces qui seront faites par le Premier ministre la semaine prochaine."

En attendant la nouvelle journée d'action du 28, "la mobilisation du 9 avril doit unifier toutes les catégories sociales et professionnelles, toutes celles et tous ceux

Nous vous informons que les prochains passages médias de Pierre Laurent sont :
•jeudi 7 avril à 8h35, invité de Jean-Jacques Bourdin sur la matinale de RMC et BFM TV
•vendredi 8 avril à 12h 30, invité du journal de France Culture

qui luttent pour le retrait de ce projet de loi et exigent des mesures de progrès social".

De la rue aux places, ils cherchent un autre avenir à la loi El Khomri

Sébastien Crépel avec Marion d’Allard
Mercredi, 6 Avril, 2016
L'Humanité

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À Paris, hier. « C’est l’accumulation des attaques contre nos droits et nos libertés qui pousse toujours plus de monde à descendre dans les rues », estime Miguel. Étudiant à Paris-VIII.

Photo : Reuters

Une cinquième journée d’action contre la loi travail a eu lieu mardi, à l’appel des jeunes et des syndicats. « Symptôme », « catalyseur », « symbole »... Si le retrait du projet de loi demeure le mot d’ordre, il est désormais le socle d’une lutte plus vaste, dont l’émergence des Nuits debout est l’une des expressions.

La mobilisation contre la loi El Khomri est entrée dans sa 5e semaine. À ­Paris, Rennes, Lyon, ­Bordeaux, Strasbourg, Amiens, Lille, Nantes, etc., les organisations de jeunesse ont à nouveau mobilisé hier, à l’occasion de l’arrivée de la loi travail à l’Assemblée nationale et avant la grande journée de manifestations interprofessionnelles de samedi. La violence policière a de nouveau gâché la fête, les forces de l’ordre interpellant, rien qu’à Paris, 130 personnes dont des enseignants. Dans le même temps, le mouvement d’occupation de l’espace public Nuit debout, installé sur la place de la République à Paris ­depuis jeudi dernier, s’étend à d’autres villes. La colère s’élargit aussi aux intermittents du spectacle, nombreux à participer aux assemblées générales. Les rues, les places deviennent le terrain de nouvelles formes d’expressions citoyennes qui inventent le futur d’une « vie désirable », loin du seul horizon précaire que leur promet la loi El Khomri.

Le gouvernement qui doit rencontrer aujourd’hui les organisations de jeunesse peut-il encore ne serait-ce qu’espérer rattraper le tir ? Plus les jours passent et plus la colère qui déborde sur la chaussée, dans les amphithéâtres, les usines, les assemblées générales, et désormais sur les places publiques de grandes villes de France, semble impossible à contenir. Hier, les organisations de jeunesse et les syndicats appelaient à une cinquième journée de mobilisation contre la loi travail. Cette fois, la colère ne se mesurait pas à la comptabilité de la participation aux défilés, s’agissant surtout d’un tour de chauffe à destination essentiellement des jeunes, lycéens et étudiants avant le nouveau grand rendez-vous de samedi. L’élévation de la température sociale se ressentait à l’extension du domaine de la lutte à un nouveau champ lexical dans la bouche de ceux qui se mobilisent pour désigner la loi El Khomri. « Symptôme », « catalyseur », « symbole »… Si le retrait du projet demeure le mot d’ordre, il est désormais le socle d’une lutte plus vaste, dont l’émergence des « Nuits debout » est la partie la plus visible, car elle « répond à un besoin criant d’expression, expliquait hier le spécialiste des mouvements étudiants Robi Morder, dans la Croix. Les débats qui s’organisent dépassent largement la loi travail. Les jeunes y parlent tout aussi bien état d’urgence, logement, projet de société… » Des jeunes, mais pas seulement, car « retraités, agriculteurs, associations font également rang derrière la nouvelle génération ». Une convergence pleine de promesses.

Miramas. La CGT sauve 35 emplois de l'Unité Fret

Le mobilisation des salariés de l'Unité Fret SNCF PACA, emmenée par une délégation de la CGT, aura permis de "limiter la casse", prévient le syndicat dans un communiqué.

En juin 2015, suite à un audit organisationnel, la Direction présentait un projet de réorganisation qui prévoyait la suppression d’un emploi sur trois à la production, soit 49 emplois. Après plusieurs mouvements de grève, les dernières négociations se sont soldées par une diminution importante du nombre d'emplois supprimés, désormais fixé à 14.

"Même si la délégation CGT déplore la perte de 14 emplois, il faut mesurer le chemin parcouru depuis juin 2015. Et personne ne sera sur la touche car la Direction s’est engagée à ce que les agents « perdant leurs emplois » retrouvent un poste dans une autre activité", poursuit le communiqué.

"La CGT Miramas restera vigilante à tous ces engagements. Les cheminots ont aussi conscience que d’autres bagarres sont à venir, avec la Convention Collective Nationale des travailleurs du rail et la nécessité de gagner un cadre social de haut niveau, avec une réglementation du travail garante d’un niveau de sécurité optimal et préservant les conditions de travail", conclut le syndicat.

 

Vers un  autre avenir pour la jeunesse

le 06 avril 2016

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