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Gauche Avenir à Marseille

Le gouvernement accumule les motifs de mécontentement qui frappent de nombreuses professions qui s'insurgent (c'est au tour des tribunaux de commerce) mais surtout l'ensemble des salariés que la loi Macron cible en modifiant des aspects du code du travail offrant certaines garanties.

Cette attitude de nos dirigeants nationaux ne tient aucunement compte de la souffrance d'une bonne part de la population de plus en plus soumise au chômage, au temps partiel dans le travail, à la précarité ou plus grave encore à ne plus pouvoir vivre de son travail ou de sa retraite.

En réponse à cela les médias font diversion, évoquent des affaires qui méritent certes que l'on en informe le public mais viennent au grand jour comme alibi de l'absence d'une vraie politique sociale.

Parallèlement de sordides manœuvres sont entreprise, dans ce cadre, pour stigmatiser la CGT en donnant une importance démesurée à ce qui parait une démarche légitime d'une organisation qui doit assurer l'hébergement de son Secrétaire Général et lui fournir un logement à la hauteur de la fonction qu'il exerce.

De quoi vomir et demander aux journalistes qui enfoncent le clou comme ceux de ce Soir 3 à qui, s'ils étaient bien accrochés à leur métier, on pourrait demander qu'ils procèdent à une grande enquête, agrémentée de statistiques, sur les salaires, logement de fonction et autres avantages que peuvent s'octroyer ou se voir octroyer non seulement de syndicalistes, mais des personnes ayant des responsabilités dans les services publics et entreprises privées. Le procès fait à Lepaon paraitrait bien stupide et dérisoire !

Que de surprises aurait, non pas les investigateurs de ces enquêtes (ils savent déjà ce qu'il en est au fond) mais le public moutonnier qui peut croire sans sourciller aux balivernes journalistiques d'une certaine presse et plus grave encore de la télé publique.

Heureusement, pendant ce déploiement de coups tordus, des femmes et des hommes politiques tentent de redonner espoir.

C'est ce qu'on fait 3 dirigeants de gauche lors d'une conférence ou nous assistions à Marseille au Word Trade Center, rue Henri Barbusse.

Ces trois dirigeants Pierre Laurent pour le PCF, Marie Noëlle Lienemann pour le PS et Emmanuelle Cosse pour EELV sont venus nous parler, chacun avec sa spécificité, de la nécessité de créer les conditions pour que soit, dès à présent mis en œuvre une politique de gauche. Insistant sur l'urgence et comme l'a fait Pierre Laurent rappelant en substance que l'on ne peut attendre 2017 ce qui, de ce point de vue, serait catastrophique et pourrait conduire au pire.

Michel Vauzelle, non prévu au programme (je suppose), s'est offert une tribune dans cette salle comble pour tenter de justifier "son grand écart" : soutien d'une majorité présidentielle et évoquant l'idée que c'est cela ou la dissolution que, bien entendu il juge, grave de conséquences si le Président l'utilisait. Comme s'il n'y avait d'autres solutions dont notamment la constitution d'un autre gouvernement fondant sa politique sur la demande et non sur l'offre avec les mesures que les organisateurs de la soirée ont développé.

Un peu de fraicheur, avant que nous devions, à cause des horaires de train, quitter cette salle : l'intervention d'un syndicaliste de la SNCM qui a apostrophé même les intervenants (plus particulièrement du PS et de EELV dont il attend réponse à la demande formulée par son syndicat pour que le gouvernement intervienne afin de soutenir financièrement l'entreprise en difficulté.

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Gauche Avenir à Marseille

le 08 décembre 2014

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