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Municipales : mise au point à destination de la population

 1 02 2014 Nous l’avons dit et répété : à Tarascon il n’y a de possibilité pour donner à la ville une nouvelle vie que de rassembler les différentes forces de gauche et au delà des républicains de progrès, sur la base d’objectifs communs clairement énoncés. Depuis le début de l’année 2013 nous avons inlassablement soutenu cette démarche. Il faut bien le dire cette stratégie du rassemblement a pour l’instant échoué. A cela plusieurs raisons :

- D’abord les difficultés à convaincre nos partenaires potentiels (PS et Parti de Gauche) que nous étions dans une élection municipale et qu’il fallait en premier lieu mettre autour d’une table tous les partis de gauche, en tant que partis, se mettre d’accord sur les projets communs et être respectueux des électeurs qui de manière constante apportent leur voix à gauche. Ils représentent environ un tiers de la population donc une force conséquente face à une droite divisée qui recueille les deux autres tiers. De plus et c’est évidemment essentiel, ils aspirent vivre mieux et savent qu’il faut une équipe municipale porteuse d’une politique économique et sociale cohérente.

- Dans divers contacts bilatéraux nous avions suggéré, qu’avant toute rencontre générale, ait lieu une réunion des organisations politiques locales (PS,PG,PCF)

- Mais à l’initiative des responsables locaux du PG une première rencontre informelle s’est tenue chez l’un d’eux, où ont été convoquées des personnes représentatives de diverses tendances de la gauche tarasconnaise, dont 2 représentants du PCF, sans cependant une préparation préalable des partis concernés. Ont été inévitablement mises en évidence, à cette réunion, des divergences profondes tant, sur les orientations politiques : les adhérents ou proches du PS prônant de préparer une alliance avec le conseiller général de droite au deuxième tour des élections et soucieux de ne pas mettre en cause la politique nationale de François Hollande, que sur les personnes pouvant être désignées chef de file d’une liste possible (le PS proposant Marie Chantal Bernard, le Parti de Gauche proposant André Thomaso) Nous avons dans ces conditions indiqué que nous proposerions aussi une candidature et suggéré de réunir les trois partis pour trouver une entente et un compromis. Ce qui fut accepté !

- Cette réunion des trois partis s’est tenu à notre siège peu de temps après et a fait apparaitre une nette divergence entre le PS et le PG au point que, le PG quittant la réunion, nous avons continué avec le PS pour aboutir à une position que l’on peut ainsi résumer : une liste de large union de la gauche pourrait-être constituée, animée par une élue de l’opposition de gauche au Conseil municipal, laquelle s’engagerait :

1) à renoncer à toute alliance avec la droite, à contribuer à l’élaboration d’un programme municipal portant sur les valeurs de gauche,

2) à accepter comme second de la liste un candidat du PCF, deuxième force de gauche localement,

3) à laisser les partis soutenant cette liste, mener campagne librement notamment par rapport à la politique gouvernementale,

4) enfin à demander la participation du PG (mandat nous étant donné pour transmettre ce message au sein du Front de Gauche)

- Nous avons donc porté ce message au sein du Front de Gauche où nos partenaires ont émis un refus, estimant que la candidate n’offrait aucune garantie et que la liste ne pouvait-être conduite par le PS. en réfutant les engagements pris devant nous par le PS.

- Dans ces conditions nous avons repris notre dialogue avec le PS local et sa candidate laquelle, probablement sous des pressions diverses, a peu à peu remis en cause ses engagements d’origine, manifestant une volonté de leadership (refus de concéder la deuxième place sur la liste (dont nous ne faisions pas une condition essentielle), modification du nom de la liste, qu’elle avait elle- même proposé et que nous avions accepté, rejet de certaine candidature, rejet de notre participation à l’animation de la campagne et de « politiser » et donc d’afficher les soutiens des partis, position ambigüe dans ses relations avec la droite locale, et surtout refus du moindre engagement écrit de nature à rassurer l’électorat de gauche, etc.)

- Nous avons fait part de nos préoccupations au sein du FDG et indiqué que nous faudrait rapidement élaborer une liste et un programme afin de rassembler le plus largement possible. Nous avons appris par la presse la candidature d’André Thomaso alors qu’aucune concertation n’avait été réalisée à ce sujet. Ce qui, sur la forme en tous cas, nous est apparu préoccupant dans la mesure où jusqu’alors aucune déclaration commune n’avait pu se réaliser. Nous avons par écrit indiqué à ce dernier que nous soutiendrions une liste du collectif du Front de gauche sans toutefois nous y engager dans la mesure où les conditions de concertation et de travail en commun ne nous paraissaient pas remplies.

- Nous avons donc décidé unanimement d’élaborer des propositions phares qui nous semblent de nature à apporter à la vie de la cité une amorce de renouveau, qui se concrétiseront par des réalisations, effectuées en concertation permanente avec les citoyens. Ces propositions seront soumises à nos partenaires éventuels. En l’état actuel des forces en présence, constituées par des politiques d’austérité que représente la droite traditionnelle locale divisée en deux clans (celui du Maire et du Conseiller Général) qui provoquent le rejet d’une fraction importante de la population vers le Front National, et d’une gauche constituée des électorats socialistes et du Front de Gauche (communiste notamment) une possibilité de forte représentation de cette dernière était possible.

Dans le cas précis de Tarascon toute démarche autonome des partis de gauche ne peut que favoriser l’élection d’une droite et d’une extrême droite qui partagent un certain nombre de convictions extrêmes (comme l’a démontré le soutien du candidat UMP aux dernières législatives à la candidate FN)

 

L’argument selon lequel toute alliance locale avec le PS serait voué à l’échec, en supposant une transposition mécanique de la politique nationale et une impuissance affichée face aux réductions des dotations accordées aux collectivités locales, ne tient absolument pas compte des dynamiques politiques que peut générer une équipe municipale pénétrée d’une volonté de réaliser pour le bien être d’une population dont elle serait directement issue. En un mot les motivations des énarques Hollande et Moscovici ne sont pas celles du responsable PS artisan, du socialiste dissident cheminot, et le l’employée du secteur social en situation de demandeur d’emploi intégrés dans une liste d’Union.

 

Nous appelons en conséquence les électeurs de gauche à manifester leur volonté unitaire. Nous les invitons à déjouer les pièges tendus par la droite et l’extrême droite. Un bon moyen pour cela est de soutenir notre action.

 

REUNION PUBLIQUE DE « TARASCON POUR TOUS » DSC_0627

 

Une image de l’inconséquence politique générée par la manipulation de travailleurs, de la population la plus pauvre par des personnes se réclamant du PS. Le candidat Soler dans une réunion publique confirme son adhésion au PS (?) avoue avoir une écologiste de service dans sa liste et affiche des objectifs à minima. Du coup on peut comprendre que la liste « Osons Tarascon » conduite par Marie Chantal Bernard qui s’est laissée entraîner dans cette galère de soutien camouflé au Conseiller-Général ne souhaite pas imposer sa véritable étiquette de socialiste, tout en l’utilisant ! DSC_0628 L’assistance de la réunion « Tarascon pour tous »

 

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Par Jacques Laupies, le 01 février 2014

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